How could we morally justify hybristophilia ?
by Chat GPT. (English)
Editor in chief's note : This article has been generated by Chat GPT's AI. After a while, Chat GPT's moderation has intervened to stop the answer. Fortunately, we've been able to save the first result. It is important to note that the moral justifications the AI had found were very relevant. We now have the confirmation that the collectivist moral code is the only justification of discriminations and rejection toward hybristophilia. A cold and rational philosophical work leads to a tolerant and open-minded vision of hybristophilia.
Hybristophilia, also known as Bonnie and Clyde syndrome, is a psychological phenomenon in which an individual is sexually attracted to or becomes sexually involved with someone who has committed a heinous crime, such as murder or assault. It is important to note that hybristophilia is not considered a clinically recognized disorder and is not included in the Diagnostic and Statistical Manual of Mental Disorders (DSM-5).
It is difficult to morally justify hybristophilia because it is based on a sexual attraction to someone who has committed a serious crime. It is important to note that individuals who have committed serious crimes may not be remorseful or rehabilitated, and interacting with them may put the individual with hybristophilia at risk.
It is important to remember that every individual has the right to make their own choices, but also to consider the possible consequences of those choices, and to respect the rights and well-being of others.
However, one could argue that individuals who have committed crimes should not be denied the possibility of redemption and rehabilitation.
Some might argue that hybristophilia is a form of empathy, where the person is trying to understand the criminal, and by understanding the criminal, they can help the criminal to understand and take responsibility for their actions. This can be a form of rehabilitation, and can help the criminal to make amends for their crime and to prevent them from committing crimes in the future.
Another argument that can be made is that human sexuality is complex, and attraction can be difficult to control. People may not choose who they are attracted to, and it is not fair to judge them for it. It is important to remember that people are not always in control of their attraction, and it is not always something that can be morally justified.
However, it is important to consider the well-being and rights of the victims and the potential consequences of such behavior, and to remember that individuals with hybristophilia should seek professional help and guidance.
While it is important to consider the moral implications of hybristophilia and the harm caused by the crimes committed by the individuals who are the object of attraction, here are some additional arguments that could be made in an attempt to justify it:
It's important to note that these arguments do not excuse criminal behavior or suggest that the attraction to someone who has committed a heinous crime is morally acceptable, but rather they aim to provide different perspectives and understandings of the phenomenon.
It's also important to remember that these arguments do not negate the fact that hybristophilia can be harmful for the victims and the society and that it is important to consider the well-being and rights of the victims and the potential consequences of such behavior.
L'esthétique Dahmer, une analyse esthétique de la série Dahmer.
by Victorien Biet. (French)
Dahmer est assurément une grande série. Les pros’ du True Crime pour qui j’ai beaucoup d’estime vous diront avec beaucoup de mauvaise foi - mais à raison - en grossissant le trait que cette série édulcore par trop l’histoire véritable de Jeffrey Dahmer. Pour moi, après un premier épisode qui, apparemment, est représentatif de l’ensemble, la série de Ryan Murphy est un tour de force et repousse de très loin les tabous que ne s’autorisaient pas à outrepasser les productions « grand-public » jusqu’à aujourd’hui. J’ai vu le bien ennuyeux « La vie Secrète de Jeffrey Dahmer » (à vrai dire, je ne m’en souviens pas très bien et certainement l’ai-je effacé de ma mémoire) ou encore le biopic de 2002 qui se contentait d’un résumé plus que sommaire des faits. J’ai lu le comic-book de l’opportuniste Backderf (qui, au demeurant, est lui-même l’un des artisans de ce qui allait se produire - il le sait, l’assume, et ne s’en est jamais excusé, récoltant avec son sordide, mais qualitatif torchon suintant de sang frais, l’oseille de la mort et de la souffrance). Mais aucune de ces productions n’a eu les tripes de défendre avec vigueur l’esthétique Dahmer, de restituer avec force de détails l’essence de l’univers dans lequel « le monstre » (on passera sur l’argument commercial) a évolué. La série dit quelque chose d’important, sans le dire. Comme elle montre sans montrer. Parallèle amusant. Elle dit ce qu’a dit l’avocat de Lucien-Gilles de Vallière lors de son procès en 1993 : « il manque des gens dans le box des accusés ». Et dès le tout début de l’intrigue, on sent que ce parti pris sera pleinement assumé et qu’il va nous emmener sur un terrain que la société n’est pas encore prête à explorer (je remercie d’ailleurs Maître Liliane Glock - qui porte bien son nom - de défendre avec vigueur l’humanité comme élémentinaliénable de tout être humain - c’est un pléonasme -, si monstrueux soit-il, et ce malgré tout le mal que je pense d’elle et de sa manie de se jeter sur les cadavres encore chauds pour pêcher de bons gros clients, de Francis Heaulme au Hamas).Le grand Bernard-Marie Koltès tenta de le dire avec sa prose à la sciure de planches opportunistes, avant d’être aspergé de seaux de merde au prétexte que toute vérité n’est pas bonne à dire et que tout le monde ne mérite pas la sublimation. Il fut l’un des rares exemples de ceux qui osèrent la sublimation et, par la même occasion, l’orchestration du procès des tierces responsabilités. Sans ouins-ouins, sans chichis hypocrites, à la seule lumière de l’art scénique et de la folie poétique, des mots délirants. C’est, il me semble, le chemin qu’emprunte la série de Murphy en adoptant un point de vue qu’on ne voyait auparavant que dans les creux du cinéma bis et serpentant vaguement derrière la figure de l’antihéros. Elle embarque le spectateur dans la Steam of Consciousness du flâneur fou dont tous les aspects crient qu’il n’a pas sa place derrière ce genre de barreaux, mais que seuls les capitons auraient permis de contenir sa folie pour en mieux protéger la société. Car voilà quelle impasse on fait sur ces gens dont tous les psychiatres disent qu’ils sont « sains d’esprit » au sens légal du terme alors qu’ils échafaudent des forteresses psychiques imprenables qui les coupent du réel et les enferment dans des cercles destructeurs qui conduisent à des actes que personne ne saurait qualifier de « sains ». Voilà l’impasse que faisaient d’autres biopics sur la vie de Jeffrey Dahmer : la représentation de la folie. Cachez cette folie que je ne saurais voir ! Par de pareils objets, les âmes sont blessées, et cela fait venir de coupables pensées ! Comme celle de l’abolition partielle de la responsabilité (que ne reconnaît pas la loi en dehors de l’abolition du discernement) et du partage des torts.« We live in a society », diront les trolls. Certes, il serait grossier de dire que ce personnage est victime de la société. Mais il faut apprendre à sortir de l’absolutisme pour comprendre cette chose essentielle : rechercher les causes n’excuse en rien les conséquences. De même, des milliers de gens subissent ces « causes » chaque jour sans pour autant produire ce genre de conséquences. Alors que dire ? Faut-il pour autant réduire ce personnage à la figure de « monstre » que nous vend l’argument commercial made in Netflix ? C’est à mon avis une erreur que de céder à une analyse si peu poussée. Et je pense qu’il est tout aussi facile de rejeter dans une autre catégorie une personne coupable de crimes odieux pour rendre plus aisés à prononcer ces mots que sont : « je n’aurais jamais pu faire une chose pareille ». Dahmer, c’est pourtant le théorème d’Hitchcock, consacré par Bundy et Gacy. Le monstre à figure humaine qui se révèle être dans les faits un humain à l’ombre monstrueuse une fois qu’on a compris que son sourire aimable était en fait un sourire de concupiscence malsaine. Voilà, ça c’est pour la partie bac de philo qui va me servir d’introduction. Pour en revenir à l’esthétique - c’est tout ce qui m’intéresse dans la mesure où sans avoir tout vu, je connais l’affaire dans ses moindres détails (ce qui est certainement un peu présomptueux de ma part sachant que je n’ai toujours pas lu le bouquin de John Borowski reprenant des aveux complets contenus dans les PVs d’audition en anglais qui m’avaient pompé l’air quand j’avais à peine 11 ans) -, j’ai ressenti quelque chose de très étrange qui rejoint ce dont je parlais un peu plus tôt sur le théorème d’Hitchcock. La reconstitution méticuleuse de l’appartement de l’horreur m’a fait prendre conscience d’une chose que je sentais auparavant, sans en prendre parfaitement conscience. L’épaisse aura de danger qui plane sur les lieux ordinaires. Je ne sais pas si je m’exprime clairement. C’est ce que j’appellerais : « la banalité de l’horreur ». Dans ce sens où ce décor, que je connaissais évidemment de par des photos d’archives, m’a semblé incroyablement familier. Et cent fois, j’aurais pu être dévoré des pieds à la tête dans l’un de ces appartements comme il y en a tant. Jamais ces mégots de clope, ces canettes vides, ces moquettes tâchées, ces matelas à fleurs sans draps ne m’ont inspiré de l’inquiétude. Juste un profond sentiment d’irréel, de déconnexion. Aussi, aborder l’esthétique de l’horreur, c’est savoir transposer aux objets ce que le cinéma a si bien su accoler aux êtres humains : inquiétude découlant de la banalité (ce dont j’ai parlé à la fin de mon introduction, vous suivez ?) Et là, je vous entends venir avec vos gros sabots : me dire que tout ce décor n’est pourtant pas bien banal, que ce lieu, haut sommet du glauque, n’insinue rien du tout, mais hurle à la face du monde qu’il faut le fuir comme la peste. Et c’est là que par une transition aux petits oignons, j’en arrive au principal argument de la série : oui, vous aurez beau protester tant que vous voudrez, intersectionnels de pacotille, Dahmer est une série gay. Pas une romance, pas une aventure. Mais une série gay quand-même. J’en viens à mon propos : c’est une série gay, sur une homme gay, évoluant dans le milieu gay. Mais l’important, c’est la temporalité. Dahmer évolue tout au long des années 80, c’est à dire avant qu’être gay soit « chic et branché » et bien-bien-bien avant que les gays soient reconnus comme des oppresseurs parmi les oppressés. La voilà la clé de l’horreur dans Dahmer. Pour un hétérosexuel, le théorème d’Hitchcock ne marche pas. Pour un homosexuel des années 2020, il rappelle quelques expériences fortuites, douloureuses et souvent regrettables, mais rapidement oubliées. Pour un homosexuel des années 80, Dahmer c’est l’horreur à domicile. Transposez un instant : vous avez 20 ans, vous êtes gay et vous vivez à Milwaukee au milieu des années 80 (l’ère Dahmer - haha). Les canettes vides, les matelas tachés de sueur éclairés aux néons grésillants, les mégots de clopes, les types chelous dans leurs appartements crasseux… c’est votre quotidien. Ça, c’est notre normalité (j’ai envie de me donner à manger à Dahmer pour avoir parlé de moi au pluriel), la monstrueuse normalité dans laquelle nous étions cloitrés, et dans laquelle, pour beaucoup, nous sommes encore cloitrés. Voir surgir dans cette réalité du plaisir, de la nuit d’ivresse, de détente, de douce folie, de liberté aussi, la figure du monstre, c’est l’alchimie de l’horreur claustrophobique, le cauchemar éveillé. Comme Freddy Kruegerqui surgit du pays des rêves pour étriper les enfants qui sont pourtant supposés y trouver l’ultime rempart de la sécurité et de l’incorruptible innocence féérique, Jeffrey Dahmer sort de nos sombres dark rooms au bruit de nos slings déchainés, tenant dans ses mains les perceuses auxquelles on fixait auparavant d’énormes godemichets pour nous vider la cervelle.C’est l’ADN de l’horreur gay, je crois. La formule exacte enfin produite, tournée, publiée. La fin de l’horreur gay hétéronormée. Non, je ne vous referai pas Tartuffe, et non, je dis qu’il ne faut plus cacher ces draps sales qu’eux ne sauraient voir. Pas plus que ce verre brisé, ce sang séché, ces déchirures d’anus, ces freins arrachés, ces dos zébrés, ces MSTs échangées, ces verres géhachbés… En cela, l’esthétique gay est une esthétique horrifique supérieure pour ce qu’elle est une appropriation, une inversion, puis une invasion. Appropriation du lieu d’horreur, transformation en un lieu de joie et d’amour, puis invasion du lieu par un élément qui renverse cette construction et encercle le sujet pour ce que l’horreursort non seulement du lieu de plaisir, mais aussi de son extérieur contre lequel avait précisément été érigé ce lieu de plaisir assiégé. Le spectateur homosexuel, devant une esthétique horrifique gay, est doublement assailli : par la monstruosité du dehors que l’on fuit, son rejet, sa violence, ses destructions, et par la monstruosité du dedans dans lequel on se jettecomme un refuge sans entendre les bruits de perceuse qui déjà nous agressent les tympans, mais vers lesquels on marche sans soupçonner un instant qu’ils sont la berceuse dans la chambre pourtant vide ou le sourire attendrissant d’un jeunepremier sous ses milliers d’oiseaux empaillés. C’est beau comme du Clouzot.
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